24/05/2008

La simplicité volontaire, un joujou de bobo ?

La simplicité volontaire prônée et pratiquée par ceux dont le niveau de vie est suffisant n'est elle pas une insulte à l'égard de ce ceux qui peinent à boucler leur fin de mois ?

Non, pas du tout. Le concept de simplicité volontaire ne vise pas telle ou telle classe sociale particulièrement.
On peut dire, d'une part, que cette démarche évite à ceux qui ont les moyens de consommer aveuglément.
D'autre part, pour celles et ceux qui hélas, ne peuvent accéder à l'essentiel (logement, nourriture) cette approche peut être source de bonne gestion pour limiter certaines dépenses.

C'est donc bon pour tous, ce qui n'empêche pas de militer par ailleurs pour un meilleur partage des richesses.

Se contenter de peu.

La simplicité volontaire invite à se contenter de peu, c'est à dire de choisir sans souffrance de ne pas posséder ce que l'on juge inutile ou superflu.
La définition du réseau québécois du simplicité volontaire aborde les point suivants :

  • une façon de vivre qui cherche à être moins dépendante de l’argent et de la vitesse, et moins gourmande des ressources de la planète ;
  • la découverte qu’on peut vivre mieux avec moins ;
  • un processus individualisé pour alléger sa vie de tout ce qui l’encombre ;
  • un recours plus grand à des moyens collectifs et communautaires pour répondre à ses besoins et donc un effort pour le développement d’une plus grande solidarité ;
  • le choix de privilégier l’être plutôt que l’avoir, le « assez » plutôt que le « plus », les relations humaines plutôt que les biens matériels, le temps libéré plutôt que le compte en banque, le partage plutôt que l’accaparement, la communauté plutôt que l’individualisme, la participation citoyenne active plutôt que la consommation marchande passive ;
  • la volonté d’une plus grande équité entre les individus et les peuples dans le respect de la nature et de ses capacités pour les générations à venir ;
  • un courant social important qui, bien au-delà du RQSV, tente de répondre à des problèmes de société de plus en plus pressants (course folle de la vie moderne, endettement excessif, insatisfaction malgré une consommation débridée, épuisement professionnel, gaspillage et épuisement des ressources naturelles, désintégration du tissu social, etc.).

23/05/2008

Ecologique, mais pas seulement...

Il semble assez évident que face à la surconsommation de ressources naturelles que connait notre planète, la démarche individuelle de simplicité volontaire est une réponse écologique souhaitable pour préserver nos ressources et limiter les effets nuisibles de la surconsommation.
Une forme de décroissance mais à échelle personnelle favorable à la préservation de la planète.

Pour autant, tel Diogène et les cyniques ou d'autres courants phylosophiques , le refus des richesses et du matérialisme aliénant fait également partie des motivations pouvant inciter à pratiquer la simplicité volontaire.

Bienvenue

Bonjour,
la croissance infinie et la boulimie de consommation n'étant ni viables ni intellectuellement satisfaisantes, le concept de vivre mieux avec moins apparait pour beaucoup comme un modèle vertueux, écologiquement et économiquement intéressant.

Dès lors, en plus de la théorie, il convient de se frotter à la pratique au quotidien.
Quoi de plus facile qu'un forum pour discuter de tout cela, conceptuellement et concrètement.

Bienvenue.